D’après l’indice de cybermalveillance du gouvernement, 53 % des entreprises françaises ont été visées par une cyberattaque en 2022. Si cela est d’autant plus marqué depuis la généralisation du télétravail, cela reste inquiétant à l’heure où une grande partie de la transmission des informations s’opère par voie informatique. Un dommage à la protection des informations numériques des clients est vite arrivé et peut d’ailleurs coûter très cher à l’entreprise d’un point de vue financier, mais aussi en termes de réputation. Très vulnérables, les TPE et PME sont par ailleurs plus touchées par ces attaques, tous secteurs confondus.
Les entrepreneurs et les entreprises doivent aujourd’hui se doter d’une bonne stratégie de cybersécurité pour éviter de graves piratages.
Engagé pour la protection des données personnelles et privées relatives à vos clients et votre entreprise, INTIA vous apporte quelques conseils judicieux pour éloigner au maximum les risques cybercriminels. Comment s’y prendre ? En adoptant des réflexes de prévention ou en ayant recours à un assureur spécialisé.
Avec INFast, créez des factures électroniques conformes à la réglementation française en quelques clics.
Qu’est-ce que l’assurance cybersécurité ?
Pertes financières, pertes de dégâts matériels… Les risques sont de plus en plus nombreux et les pertes immatérielles de plus en plus importantes. La malveillance informatique entraîne de nouveaux risques qui menacent les entreprises :
- le piratage des données personnelles et logiciels,
- les intrusions dans les bases d’informations confidentielles,
- la divulgation ou la suppression des renseignements confidentiels liés à une erreur de l’entreprise.
Contrairement à la sécurité informatique qui vise à protéger tous types d’informations (qu’elles soient analogiques ou digitales), la cybersécurité est exclusivement dédiée à la protection des données activées dans le cyberespace.
L’assurance cybersécurité est un contrat d’assurance dont l’objectif est de couvrir les atteintes dues à une cyberattaque.
💡 Logiciel de facturation 100 % français, INFast respecte et protège vos informations et celles de vos clients en se conformant aux exigences du RGPD (Règlement Général de la Protection des Données Personnelles). |
Une option pour couvrir les dommages cybercriminels
Les processus de sécurité informatique n’étant pas les seuls boucliers contre les cyberattaques, la prise en charge d’une assurance cybersécurité permet d’amortir certaines déconvenues comme :
- les frais de remise en ligne d’un site qui a été atteint,
- la responsabilité suite à la perte d’informations,
- le montant des frais de notification auprès des clients concernés par la perte de données personnelles,
- les frais de communication de crise,
- les montants de restauration de contenus confidentiels égarés,
- les pertes financières suite à une attaque cybercriminelle.
Par ailleurs, vous pouvez souscrire à une solution de protection en ligne (SaaS) intégrant une technologie de type XDR (Détection et Réponse Étendues) offrant ainsi une véritable sécurité informatique aux entreprises. Contrairement à la PEPT (Protection Évolutive des Points de Terminaison), la XDR intègre la protection des :
- serveurs,
- applications cloud,
- boîtes mails.
Solution simple et efficace, la technologie XDR fournit des outils de détection à travers un système d’alertes et offre des analyses liées aux incidents pour se prémunir au mieux des menaces et des cyberattaques.
Même si cela représente un budget conséquent, se protéger contre les cyberattaques permet de maintenir une activité financière et votre réputation. Il en va de la santé économique de votre entreprise !
💡 Vous êtes gérant d’une TPE ou d’une PME et les assurances du marché sont bien trop onéreuses pour votre budget ? Sachez que vous pouvez mettre en place des techniques de prévention en interne pour limiter au maximum les risques de piratage. La possession d’une cyberassurance n’empêche pas l’adoption d’une méthodologie de défense d’entreprise proactive. |
“Mieux vaut prévenir que guérir” : anticiper est la meilleure des pratiques
Outre la souscription à une assurance extérieure qui couvrira les dommages en cas d’attaque, nous conseillons vivement l’adoption d’une gestion de risque classique autour des trois piliers de prévention suivants :
- Technique : il s’agit avant tout de bâtir une méthodologie d’entreprise pour contrer les menaces. Cela peut passer par l’ajout d’un pare-feu, l’utilisation d’outils pour mettre à jour des clés ou des mots de passe à forte sécurité, protéger les documents avec des codes d’accès, etc.
- Humain : sécuriser soi-même ses propres contenus n’est pas négligeable. Si le système informatique de votre entreprise est défaillant, vos données seront protégées si vous les avez correctement sécurisées.
- Organisationnel : pour protéger vos espaces numériques, une bonne organisation est primordiale. Ne notez pas de nouveaux mots de passe sur des morceaux de papier volants et ne partagez pas des documents sensibles dans des serveurs en accès libre. Classer vos contenus en opérant un rangement logique des dossiers peut être un réel gain de temps dans la protection de vos informations professionnelles. Il est indispensable que chaque employé/collaborateur se connecte avec ses propres identifiants pour éviter le piratage et la perte de données en cas d’erreurs de manipulation.
Ces étapes sont importantes pour adopter une bonne cybervigilance d’entreprise.
👍 Le logiciel de facturation INFast met en œuvre l’ensemble des mesures raisonnables pour protéger les données à caractère personnel de l’utilisateur. Rappelons toutefois qu’aucun transfert d’information sur internet n’est totalement sécurisé ni à l’abri d’erreurs : veillez à mettre en place des méthodes de protection des données pour vous assurer une meilleure vigilance au sein de votre entreprise. |
5 bons réflexes à adopter pour se prémunir des risques de piratage
En 2016, LinkedIn a subi une attaque conduisant à un vol de plus de 100 millions de mots de passe. Vous l’avez compris, il est aujourd’hui, plus que jamais, conseillé d’adopter une cyber-vigilance. À votre échelle, vous devez respecter les mises à jour informatiques régulières, être vigilant et faire preuve de bon sens en respectant les règles suivantes :
1-Renforcer ses mots de passe
Les codes d’accès simples sont les principales victimes des piratages. Conseil n°1 : modifiez régulièrement vos mots de passe et adoptez un code d’accès unique pour chaque plateforme.
Pour être sécurisé, un mot de passe doit :
- appartenir à un seul utilisateur,
- être doté de majuscules, minuscules, chiffres et caractères spéciaux ($/%*),
- contenir au moins 12 caractères,
- être insolite.
🚨 Vos mots de passe ne doivent pas contenir votre prénom, année de naissance ou des données susceptibles d’être facilement devinées. Veillez à ne divulguer vos mots de passe à personne, et à ne les enregistrer dans aucun document accessible. |
Pour enregistrer vos clés de connexion, vous pouvez utiliser un gestionnaire de mots de passe sécurisé. INTIA recommande notamment l’utilisation de KeePassXC permettant la génération et la mémorisation de vos codes d’accès.
2-Sécuriser sa session et sauvegarder ses données
Une fois que vous avez utilisé une plateforme, ou une application, ayez le réflexe de vous déconnecter de vos sessions personnelles. Pensez aussi à extraire vos contenus et à les enregistrer en dehors de ces plateformes sur un disque dur externe ou une clé USB protégée.
3-Installer un pare-feu
Ne facilitez pas la tâche aux pirates : l’ajout d’un logiciel anti-virus permet en effet de détecter et supprimer les intrusions malveillantes et attaques extérieures. Installer un pare-feu via un logiciel ou dispositif matériel permet de surveiller et contrôler les applications et les flux de données. Un moyen de définir les connexions entrantes et sortantes autorisées sur votre système informatique.
Dans le cas d’une faille ou d’attaque, l’antivirus bloquera la menace.
4-Limiter l’accès aux informations sensibles
Restreindre l’accès des documents importants à une petite poignée de salariés permet de limiter les risques de piratages à l’interne. Il est possible de crypter des PDF, des documents Excel ou bien, sur le Cloud, de ne donner la lecture d’un dossier qu’à une petite sélection de personnes.
5-Sécuriser la connexion WiFi
Les clés ou adaptateurs WiFi permettent de se connecter au réseau sans fil sans avoir à démonter un ordinateur. Comment ça fonctionne ? Branchez-vous simplement sur le port USB d’un ordinateur portable ou d’un PC de bureau, et la clé WiFi reçoit le signal du réseau.
Il existe différentes clés wifi. Très couramment utilisée, la clé WEP est malheureusement très exposée aux cyber-risques, car cette dernière est très vite décryptée par des pirates. Les clés WPA 2 sont davantage sécurisées.
Comment faire pour basculer d’une clé wifi à une autre ? Intégrez l’adresse « 192.168.1.1 » sur la barre de votre navigateur internet ou accédez directement aux paramètres de
votre wifi depuis votre compte personnel en ligne auprès de votre fournisseur d’accès.
🔥 Augmentez la force de votre mot de passe sur vos applications ! Cela est d’autant plus important sur les applications qui contiennent des renseignements bancaires et comptables, telles qu’INFast ou tout autre logiciel de gestion commerciale et de facturation. |
FAQ : 3 questions sur la prévention liée à la cybersécurité
Quels types d’entreprises sont visés par la cybercriminalité ?
Toutes les entreprises sont visées ! Représentant près de 60 % des victimes de cyberattaques, les entreprises sont les cibles numéro 1 des piratages. Les cas de cybercriminalité se sont multipliés depuis le développement du télétravail qui a rendu perméable les sphères privées et professionnelles. Les secteurs de la finance, du médical, de l’énergie et de la défense sont particulièrement en ligne de mire, mais aucune organisation n’est réellement à l’abri.
Des bonnes pratiques individuelles permettent-elles d’éviter les attaques ?
Le risque zéro n’existe pas, mais la mise à jour régulière de son système d’information permet d’éviter plus de 90 % des attaques lors de votre navigation internet. Pour vous aider à adopter de bonnes pratiques, notamment sur la gestion de vos mots de passe, INTIA vous recommande :
Le guide de sécurité des mots de passe – ANSSI
Les conseils de la CNIL pour un bon mot de passe
Par ailleurs, l’ANSSI et la CGPME ont publié un guide présentant les règles à adopter pour sécuriser vos équipements numériques.Que faire en cas de cyberattaque ?
Vous pouvez tout d’abord signaler l’attaque et porter plainte. Les actes de cyber malveillance sont aujourd’hui pris en compte par la justice. Attention : en cas de demande de rançon, il est fortement déconseillé de rentrer dans le jeu d’un cyberdélinquant en payant le montant demandé pour récupérer des données égarées. Cela pourrait aggraver le phénomène
.
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