Interview client, Episode 07 : B-Gourmet
Nous sommes allés à la 10e édition du Web2Day et nous avons eu le plaisir d’y trouver Yoro Sow, créateur du food truck B-Gourmet, et utilisateur du logiciel de facturation INFast.
Nous en avons donc profité pour l’interviewer. Découvrez son parcours et ses projets.
Qui es-tu et d’où viens-tu Yoro ?
J’ai 29 ans et je viens de Nantes. J’ai fait mes études à Nantes et je suis parti travailler à l’étranger. Je suis cuisinier, j’ai fait des études dans la restauration. Je suis parti à l’étranger pour parfaire mes compétences professionnelles et sociales. Et je suis revenu en France, à Nantes, car c’est une belle ville plutôt dynamique et c’est chez moi. J’y ai monté mon entreprise de restauration rapide : le food truck B-Gourmet.
Quelle est ta formation ?
J’ai un bac technologique hôtellerie-restauration, un BTS et je suis allé affiner mes compétences par le voyage et le travail à l’étranger : à Londres, à Copenhague et en Espagne, à Ségovie. Je suis ensuite revenu à Nantes où j’ai fait une Licence en Droit et Économie, puis je suis reparti en Inde. Tout compris, j’ai passé 4-5 ans à l’étranger. J’étais déjà en cuisine, en service, en bar ou en hôtel, de l’établissement de tourisme à l’étoilé Michelin. J’ai été en cuisine comme en salle, pour élargir ma vision du secteur.
Que fais-tu depuis ton retour en France et à Nantes ?
Je m’entraîne à l’entrepreneuriat. Je tente, je me prends des gamelles et je m’entraîne. J’ai choisi le food truck, c’était plus pratique, parce qu’il y a moins de charges. Ça m’a permis de commencer à maîtriser un peu la gestion d’entreprise. C’est un première marche avant d’autres projets futurs et sans prendre trop de risques finalement.
Quels sont tes projets alors ?
Ma vision à long terme, c’est d’avoir des structures qui tournent tout en se faisant plaisir… De faire des choses biens, rentables, efficaces. L’idée, c’est d’avoir suffisamment de moyens pour investir dans des projets caritatifs en Afrique, au Sénégal en l’occurrence, car ma famille est sénégalaise, mais pour être efficace dans ce genre d’activité il faut avoir une rentrée d’argent et pour cela il faut travailler (ou bien gagner au Loto mais c’est difficile en jouant une fois par an… 😉).
Je veux réaliser mes projets dans la restauration et en même temps voyager, j’ai vu plein d’idées et de concepts, de choses à adapter. Et pas que dans la restauration. En fait, je tiens un petit carnet d’idées depuis que je suis jeune. J’ai du rayer plein de choses car les autres les ont mis en pratique depuis, comme les pailles pour filtrer l’eau, pour avoir accès à l’eau potable, par exemple. J’ai vu à Copenhague qu’il y avait déjà des associations qui le faisait.
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Aujourd’hui food truck, après-demain des actions caritatives au Sénégal, mais alors pour demain, quelle est ta prochaine idée ?
La prochaine, ce sera dans les smart fridges (réfrigérateurs connectés). Je ne peux pas en dire plus pour l’instant, mais on rencontre une future partenaire et des investisseurs bientôt. Et l’équipe se forme, ça fait 8 mois qu’on travaille sur le projet.
J’aimerais, si j’ai plus de fonds, investir dans le biodiesel à base d’algues ou la farine d’insectes. Je voudrais développer des projets de production de protéines à base d’insectes. L’idée serait de vendre à prix coûtant en Afrique.
Plein de projets… Mais revenons au Web2Day, c’est ta première participation ? C’est quoi pour toi le Web2Day ?
C’est ma 3e participation au Web2Day.
Pour moi, c’est une émulation, un bouillonnement de bonne volonté, d’énergie, de gens qui sont dynamiques, qui essayent de changer les choses. Pas spécialement juste pour l’argent, mais pour avoir un impact, pour être utile. Même si malheureusement, je n’ai pas trop le temps d’assister à des conférences.
Merci Yoro !