Témoignage client épisode 09 : Natacha Le Floc’h
Nous restons une fois de plus en Bretagne pour cette nouvelle interview client avec Natacha Le Floc’h, venue au secours des entreprises finistériennes en manque de visibilité, depuis le confinement dû au COVID-19.
La fondatrice de Nat B. Good, entreprise de communication digitale, revient sur la création de son entreprise, les enjeux de la communication sur les réseaux sociaux, son amour pour le Finistère et son rapport à la facturation.
Pouvez-vous vous présenter ?
Bonjour, je m’appelle Natacha Le Floc’h.
J’ai décidé de monter mon auto-entreprise de communication digitale, Nat B. Good, suite au premier confinement en mars 2020.
L’ idée a mûri parce que j’ai été contactée par des artisans du secteur du pays bigouden qui étaient embêtés à cause du confinement dû au COVID-19.
Ces personnes me connaissaient déjà en tant que blogueuse sur les réseaux sociaux et voulaient savoir si je pouvais les aider à se développer, notamment sur les canaux comme Facebook ou Instagram, pour gagner en visibilité, parce qu’ils n’y étaient pas présents de manière professionnelle.
De là a germé l’idée de servir de relais aux artisans et TPE – qui sont les plus impactés par le confinement et le manque de visibilité sur le net – pour qu’ils puissent gagner un peu plus de visibilité et à dire à leurs clients qu’ils sont encore là.
Et donc, le cheminement vers l’entreprenariat s’est monté tranquillement dans mon esprit. Je me suis renseignée à droite à gauche. À l’époque, j’étais salariée et je n’avais pas besoin de travailler en dehors. C’était seulement pour aider et faire en sorte qu’au niveau local, il y ait le moins de casse possible.
Finalement, chemin de la vie faisant, une fois qu’on se lance dans un projet comme ça, on se rend compte qu’on travaille à la fois pour soi, pour les autres, pour le territoire et pour l’économie locale. Donc, depuis le 1er mai 2021, je suis à 200 % sur mon entreprise.
La communication digitale est essentielle pour la visibilité des petites entreprises. En quoi consiste la stratégie de communication sur les réseaux sociaux ?
Il n’y a pas de profil type. Chaque situation a ses spécificités et ses particularités.
L’idée, c’est que, lorsque je suis contactée par un entrepreneur ou une entrepreneuse qui a besoin d’aide avec sa visibilité digitale, c’est d’échanger avec la personne et voir quels sont ses objectifs par rapport à sa présence digitale. On peut vouloir venir sur les réseaux pour gagner en visibilité, en notoriété, pour acquérir une communauté autour de sa marque, mais aussi chercher du client, élargir sa prospection. Il y a souvent plusieurs objectifs.
Une fois que les objectifs sont clairement définis avec la personne, de mon côté, je regarde au niveau des audiences si la personne est déjà présente sur les réseaux ou pas. Si oui, de quelle manière ? Comment se comportent les pages Instagram, Facebook et Linkedin ?
Je regarde aussi comment se situe son site internet. Je suis pas du tout webmaster. Je ne m’occupe pas de l’aspect technique des sites internet, mais je regarde plutôt comment ça se passe au niveau du référencement naturel (si le site est bien positionné dans les résultats sur les moteurs de recherche).
En parallèle, je vais voir ce qui se passe dans le secteur d’activité spécifique de l’entreprise, qui sont ses concurrents sur les réseaux, etc.
De là, je propose à la personne une stratégie en fonction de ses objectifs et de tout ce que, moi, j’ai pu analyser en amont.
En général, je travaille sur le développement de notoriété de l’entreprise, de la marque, ou des produits et services proposés par le client sur les moteurs de recherche et par des publications spécifiques sur les réseaux sociaux.
On ne publie pas n’importe quoi, n’importe comment. Le community management (gestion de la notoriété sur les réseaux sociaux), c’est quelque chose de très rigoureux, de très précis. Tout est anticipé à un mois, voire six semaines à l’avance.
Une fois que j’ai dressé le calendrier éditorial en fonction des publications, du type de publication et des formats que je vais demander aux clients de valider, je ne publie absolument rien sans la validation du client.
Si le client n’est pas d’accord sur une publication, ou une date, ou un format, ou autre, on en discute et je rééquilibre le tir. En fonction des objectifs définis avec le client, je vais adapter un certain type de publication à une certaine fréquence. Ça peut être une publication par mois ou 3 par semaine. C’est donc un travail différent à chaque fois.
Plus vous allez publier, plus vous allez être visible. Cependant, vous aurez besoin d’aller chercher de l’engagement et de l’interaction avec vos audiences pour asseoir votre présence en ligne.
Une fois que les publications sont parues, je m’assure que tout est bien en ordre.
À la fin du mois, je fais l’analyse statistique de chaque publication en respectant les indicateurs clé, les statistiques clé qui sont liées aux objectifs définis avec le client.
Et ensuite, en fonction de ce bilan, je fais un débriefing avec le client et selon les résultats positifs, négatifs ou mitigés, on va réadapter la stratégie pour le mois suivant.
Donc, en fait, c’est un réajustement permanent vis-à-vis des objectifs et vis-à-vis de la façon dont se comporte aussi l’audience de mes clients sur les réseaux. C’est justement ça qui est intéressant dans mon travail. Je dois me mettre à la place du client. Je dois parler pour lui. Ce qui veut dire qu’autant de clients, autant de secteurs d’activités, autant d’univers à découvrir et devoir très vite tout comprendre pour bien affiner la stratégie en fonction. Et c’est passionnant, parce que je n’arrête pas d’apprendre des choses et je découvre énormément. C’est très intéressant comme boulot, non ?
Vous êtes ambassadrice pour Tout commence en Finistère. D’où vient cette envie de promouvoir le Finistère, le pays bigouden ? Comment vous inscrivez-vous dans le paysage breton ?
On va commencer par le début. Déjà, je suis très, très fière d’être bigoudène. Je suis née ici, je vis ici, donc c’est normal que, quelque part, j’aie envie aussi de donner ce que je peux à ce territoire qui est tellement beau et unique.
Tout commence en Finistère, je n’y suis pas arrivée par hasard. Je suis blogueuse depuis un moment et c’est un autre instagrammer breton très connu, qui s’appelle Souffleur de Breizh, qui est venu me chercher sur les réseaux sociaux en 2017.
J’ai ce privilège d’habiter dans un cadre exceptionnel, là où les gens viennent en vacances. J’ai découvert Facebook en 2007. Et depuis, j’ai pris plaisir à partager mes balades à la plage ou à cheval, les couchers de soleil, de manière privée sur mon profil perso.
Puis, des gens ont commencé à me dire “Je suis pote avec Machin, j’ai vu que tu faisais des belles photos. Tu voudrais pas les mettre en public ?” J’ai donc commencé à partager, comme ça, mes photos de balades en mode public. Et c’est là que le Souffleur de Breizh a repéré mes clichés.
Souffleur de Breizh me dit “Je suis ambassadeur Tout commence en Finistère. J’ai repéré tes photos, des balades à cheval. C’est incroyable. On a envie d’être avec toi. On a envie de venir voir la Torche. Est ce que ça te dirait de devenir ambassadrice Tout commence en Finistère ?” .
J’avais effectivement entendu parler de la marque, mais sur le coup, je n’avais pas forcément le temps de gérer ça. Comme j’étais salariée, maman, que j’étais aussi très impliquée au niveau associatif sur la commune de Plomeur, je ne voyais pas où je pouvais mettre Tout commence en Finistère dans les petites cases qui me restaient.
Et puis finalement, en mars 2018, je me suis bien renseignée sur la marque territoriale et je me suis rendue compte que les valeurs de Tout commence en Finistère correspondaient aux miennes. C’est-à-dire, des valeurs de solidarité, de promotion territoriale, de développement local, de mise en avant de tout ce qui fait la force, la beauté et, finalement, la spécificité du Finistère. Je me suis dit pourquoi pas devenir ambassadrice et partager d’un point de vue local, mais en fait très intime, mon regard du Finistère.
De là, je me suis dit que je ne pouvais pas mélanger mes publications avec mon statut d’ambassadrice et mes publications personnelles. J’ai donc décidé de créer le pseudo de Nat PennArBed. Penn ar Bed, qui veut dire en breton “début du monde”, malencontreusement traduit en français par Finistère, qui veut dire “fin de la terre”, alors qu’en breton, Penn ar Bed, c’est bien une idée de début, de commencement, de porte d’ouverture.
J’ai créé mes pages de blogueuse sur Facebook, Instagram, Linkedin et Twitter avec le compte de Nat PennArBed pour la marque Tout commence en Finistère. Nat PennArBed est sur les réseaux depuis mars 2018 et c’est vrai que du coup, j’ai acquis de l’expérience.
J’ai compris comment fonctionnent de manière professionnelle et promotionnelle, les réseaux sociaux. Et c’est de là que j’ai finalement acquis mes compétences et mon expérience des réseaux. Je suis quelqu’un de très très curieux. Donc j’aime bien avaler plusieurs heures de tuto YouTube le soir, sur certaines fonctionnalités, certains sujets, etc. C’est de là aussi que j’ai fait monter mon niveau de compétences.
Et pour finir le tout, on se retrouve avec le COVID-19 en 2020 et le confinement sur la figure et là : “Natacha, au secours ! Comment est-ce que je peux faire pour montrer sur les réseaux sociaux à mes clients que j’existe toujours ?”.
Quand j’ai monté Nat B. Good au premier jour du confinement, je n’imaginais pas que, trois mois après, j’allais monter mon entreprise. Et ça, c’est un truc de fou !
Quels sont les prochains projets pour Nat B Good ?
Nat B Good, c’est mon bébé. J’y suis à 200 %. J’ai quitté le 35 heures semaine pour faire du 50 heures semaine avec tout le plaisir que l’on peut trouver.
Mon entreprise vient de tomber dans sa 2ème année. C’est l’année charnière.
Je croise les doigts pour que, dans 3 ans, Nat B. Good soit une entreprise de communication digitale finistérienne avec pignon sur rue, avec des valeurs et des partenariats affirmés, avec de très bonnes assises et un échange de bons procédés.
L’idée, c’est que je m’entoure, dans mon travail au quotidien, de partenaires qui me permettent de gagner du temps et puis surtout de respecter cette idée d’économie et de développement local. Je travaille sur le territoire finistérien pour les finistériens et dans l’idée d’aider les autres entreprises à se développer, donc c’est normal que ma banque soit une banque bretonne et que le siège de mon assurance soit à Pont-l’Abbé.
Et pour la gestion des ventes, pourquoi avoir choisi INFast ?
C’est une histoire un petit peu particulière, parce que moi, la facturation et la compta, ça a toujours été ma bête noire. J’aime bien les sous parce que je suis bigoudène (rires). Si je dois gérer ce qui rentre et ce qui sort, ça va. Mais quand il faut aller plus loin sur du devis du montage de devis et de la facturation…
A la création de Nat B. Good, je n’avais pas forcément le budget pour me permettre une solution payante. Je travaillais donc sur une solution gratuite conseillée par d’autres auto-entrepreneurs. Mais, qui dit solution gratuite, sous-entend aussi fonctionnalités limitées.
Or, j’ai deux types de clients. J’ai le client qui vient me voir pour faire une tâche pour lui sur un mois. Il sera facturé une fois. Ça, c’est pas compliqué.
Par contre, j’ai des clients pour qui les contrats sont annualisés et, comme je vous disais en début d’interview, je suis sur un travail d’anticipation. c’est-à-dire qu’à partir du moment où j’ai signé un contrat avec le client, en général, il se passe deux, trois, voire 4 semaines avant que les publications apparaissent que le travail soit fait. Mais ça veut dire que je dois aussi me payer parce que je vais peut-être avoir besoin d’un outil spécifique ou un abonnement sur Internet pour ce client là spécifiquement.
Donc, pour pouvoir rentabiliser cette sortie d’argent, à la signature du devis, le client me règle un acompte de 30 %. Le reste de la facture est réglé à la fin du mois, si on est sur un contrat d’un mois d’une seule fois. Mais si le contrat est annualisé, le client me verse une mensualité avec des 30 % défalqués toutes les fins de mois.
Or, sur la solution gratuite avec laquelle j’ai commencé à facturer il y a un an, je me suis très vite rendue compte que je ne pouvais pas faire de facture de situation (ou d’avancement). Il a fallu que je perde 20 heures sur ma facturation juste pour un seul client.
Je perdais beaucoup de temps parce qu’il n’y avait pas de service client qui me répondait. Il n’y avait pas de numéro de téléphone ou de moyen de les contacter. Il fallait que je me débrouille toute seule, que je contacte mon réseau de personnes qui bidouillent un peu de leur côté en compta. C’était un calvaire total. J’ai dû appeler à l’aide les autres utilisateurs du logiciel qui m’ont dit “Tu ne peux pas. Tu vas au-delà des limites du logiciel.”
Finalement, je me suis tournée vers le centre de gestion de mon mari, qui est artisan patron pêcheur. Et c’est la comptable Cogedis qui s’occupe de lui, qui m’a dit de venir vers l’équipe INTIA, qui est en plus une entreprise finistérienne avec qui elle travaille.
Depuis, j’ai effectivement une solution payante, mais qui me fait gagner tellement de temps derrière que, finalement, c’est très vite compensé. Et tout ce temps gagné, je peux me réinvestir ailleurs.
Franchement, je préfère payer une solution finistérienne locale et avoir au moins ce soulagement vis-à-vis de ma facturation et de ma compta et avoir en face une équipe sympathique, toujours prête à répondre et à m’aider.
Bien que j’utilise INFast, la facturation, c’est toujours ma bête noire (rire). Mais dès que j’ai un souci ou une interrogation, je contacte le service client avec la bulle de tchat et dans les 15 minutes, j’ai une réponse.
Du coup, vous recommandez INFast ? (rires)
Oui, bien sûr.
Aux autres entrepreneurs : “Contactez INTIA parce qu’avec INFast, on ne se prend pas la tête et l’interface est hyper intuitive. Même moi qui suis une vraie bille, j’arrive à m’y retrouver. Au moindre doute, on contacte le service client sur le tchat et on est rassuré.
Merci INTIA”
Merci à vous, Natacha, et bonne continuation !
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